Tom Meeuws © BELGA

Affaire Tom Meeuws: Knack défend son article, dont « la pertinence politique est évidente »

Durement attaqué notamment par le président de la N-VA Bart De Wever, l’hebdomadaire flamand Knack a publié dimanche sur son site internet une longue tribune dans laquelle son rédacteur en chef défend l’article qui a provoqué une onde de choc en Flandre.

Ses journalistes ont choisi de révéler la relation extraconjugale passée entre la ministre Liesbeth Homans (N-VA) et le président anversois du sp.a Tom Meeuws car cette information permet de comprendre « la véhémence de la bataille électorale à Anvers », y écrit Bert Bultinck.

D’après le rédacteur en chef, les journalistes du Knack ont appris de sources socialistes mais aussi d’un éminent membre de la N-VA que les attaques particulièrement dures dont Tom Meeuws fait l’objet ne s’expliquent pas uniquement par des motifs politiques. Plusieurs sources ont confirmé que la relation passée entre Liesbeth Homans et Toms Meeuws est à l’un des éléments à l’origine de l’animosité des nationalistes flamands d’Anvers envers le socialiste.

La source N-VA s’est livrée à deux journalistes du Knack en pointant les conséquences politiques de cette liaison avortée. « La pertinence politique est donc manifeste », juge Bert Bultinck. « Cela aurait été une faute de ne rien en dire. »

M. Bultinck assure que la décision de publier l’information a été mûrement réfléchie. « Ce magazine n’a pas pour habitude d’ébruiter des histoires privées », souligne-t-il lors que Bart De Wever a dénoncé des informations « sous la ceinture ». Il fait exception à la règle quand il y a un intérêt politique, comme quand il a révélé la relation entre les anciennes figures de proue du Vlaams Belang Frank Vanhecke et Marie-Rose Morel, défend-il.

Les critiques violentes de Bart De Wever après la publication de l’article sont « d’autant plus curieuses » que c’est le témoignage d’un membre de la N-VA qui a été décisif dans le choix de divulguer la romance passée entre Liesbeth Homans et Tom Meeuws, ajoute le rédacteur en chef. Qui juge également « très curieux » que Bart De Wever qualifie Knack de « presse de caniveau » alors que, l’an dernier, il a donné plus d’interviews à « Dag Allemaal » et « Story » qu’au quotidien de référence « De Standaard ».

Belga

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