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Action anti-terroriste : la réponse, c’est la cohésion sociale, pas l’armée

Si la présence de militaires dans les rues peut se justifier de manière temporaire par des circonstances exceptionnelles, la réponse ne se trouve pas là mais mais dans la cohésion sociale, a souligné lundi la co-présidente d’Ecolo, Emily Hoyos, à propos des mesures annoncées par le gouvernement pour lutter contre le terrorisme.

L’autorité qui est chargée d’assurer la sécurité, c’est la police, a fait remarquer son collègue, Olivier Deleuze, lors de la présentation des voeux de son parti: « La priorité dans notre démocratie est au travail de la police, c’est la base de notre système de sécurité ».

« Le fascisme, on le connaît, on l’a vaincu. Et, depuis 1945, on s’est protégé du fascisme. Pas en mettant des militaires dans la rue mais par la cohésion sociale, parce qu’on avait un projet européen. Aujourd’hui, le fascisme est de retour. A nouveau, la menace n’est pas extérieure. En 2015, le fascisme naît chez nous, dans nos régions, nos quartiers, notre vieille Europe, sans doute parce que les mailles de notre cohésion sociale se sont trop détendues », a expliqué de son côté Mme Hoyos.

La co-présidente des Verts francophones a pointé du doigt le taux de chômage des jeunes trop élevé en Wallonie et à Bruxelles ou le caractère très inégalitaire de l’enseignement francophone. « Aujourd’hui, si on entre à l’école avec des inégalités, on en sort avec des inégalités accrues », a-t-elle affirmé.

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