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À Bruxelles, les Nord-africains et Subsahariens sont les plus discriminés du marché locatif

Dans plus de 30% des cas, ls hommes dont le nom sonne nord-africain ou subsaharien voient leur candidature à une location directement mise de côté.

Dans la capitale, les hommes portant un nom à consonance nord-africaine ou africaine subsaharienne voient directement leur candidature à une location mise de côté, dans plus de 30% des cas, ressort-il d’une étude sur la discrimination sur le marché locatif privé de la Région bruxelloise, réalisée par l’université de Gand pour la ministre bruxelloise ministre Céline Fremault (cdH), en charge du Logement. L’information est relayée mercredi dans La Libre Belgique.

Selon l’étude, qui ne porte que sur les locations privées, 44% des hommes dont le nom est d’origine nord-africaine voient leur demande de candidature pour un logement mise directement de côté. Pour les candidats au nom à consonance subsaharienne, la proportion est de 30% des demandes, conclut l’université.

Celle-ci a réalisé des milliers de tests de correspondance, pour comparer des candidatures présentant ou non un marqueur de discrimination, comme une indication d’origine ethnique. Le critère du chômage apparait aussi comme un élément de discrimination prépondérant: les demandes de logement des chômeurs sont mises de côté dans un cas sur trois.

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