Elio Di Rupo © Belga

1 er mai : Le PS veut adapter la Sécu, le travail et la démocratie au monde de demain

Le parti socialiste veut adapter la Sécurité sociale, le travail et la démocratie au monde de demain, a indiqué dimanche à Mons le président du PS Elio Di Rupo.

Les socialistes s’engagent notamment sur la voie de la réduction du temps de travail et promeuvent la participation citoyenne à la définition du socle des valeurs appelé à guider la société de demain. Ils prônent l’individualisation des droits sociaux et le retour de la pension légale à 65 ans, la liberté étant offerte à ceux qui le désirent de prendre leur pension plus tard. Ils défendent également une meilleure prise en compte du phénomène de burn-out.

Elio Di Rupo a décoché dimanche quelques flèches à l’endroit du « gouvernement MR/N-VA » accusé de vouloir réduire « sans vergogne les droits des travailleurs » en restaurant la semaine des 45 heures. Ce gouvernement « obéit aux grands patrons », a-t-il ajouté en disant son indignation aux propos de la FEB qui a appelé à alléger la protection des délégués syndicaux. Le président du PS a opposé le combat collectif des syndicats à l’action des 18 plus grandes multinationales du pays qui ont payé en 2015 un montant de 190 millions d’euros d’impôts sur un bénéfice de 6,25 milliards d’euros, soit un taux moyen de 3%.

Il est temps pour le politique de remettre les multinationales au pas. « Je le dis et je le redis avec force, pour les socialistes, c’est non à ces traités » que sont le CETA, avec le Canada, et le TTIP, avec les Etats-Unis, a clamé le président du PS au parc communal de Baudour (entité de St-Ghislain) où il a pris l’habitude de fêter le 1er mai. Evoquant le « renouveau », il croit à une « alternative socialiste » comme « nouvelle ambition pour notre pays ».

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