© Getty Images/iStockphoto

Plus de 14 000 motardes pour une course relais mondiale

Mailys Chavagne
Mailys Chavagne Journaliste Web

Avis à toutes les motardes de Belgique : dès le 27 février, un relais à moto est organisé à travers le monde pour et par la femme. Son objectif : encourager le marché mondial du sport moteur conjugué au féminin.

À partir du 27 février, plus de 14 000 motardes du monde entier enfourcheront leur bécane pour une course relais des plus originales. Le Women Riders World Relay, est le premier relais international à moto destiné aux femmes . Au cours des 12 prochains mois, chaque participante, surnommée « gardienne », sera invitée à transporter un bâton d’un point A un point B, dans une des 80 destinations sélectionnées pour la course. Point de départ ? John O’Groats en Écosse.

Itinéraire du relais

  • Février 2019 : Écosse.
  • Mars 2019 : Irlande, Pays de Galles, Angleterre, France, Espagne, Portugal, Andorre, Italie, Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro.
  • Avril 2019 : Albanie, Macédoine, Serbie, Hongrie, Slovaquie, Pologne, République tchèque, Autriche, Liechtenstein, Suisse, Allemagne, Luxembourg, Belgique, Pays-Bas.
  • Mai 2019 : Danemark, Suède, Norvège, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Biélorussie, Ukraine, Roumanie.
  • Juin 2019 : Bulgarie, Grèce, Turquie, Iran, Pakistan.
  • Juillet 2019 : Inde, Népal, Bangladesh, Myanmar, Laos.
  • Août 2019 : Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Malaisie, Singapour, Indonésie, Australie.
  • Septembre 2019 : Nouvelle-Zélande, Japon, Canada.
  • Octobre 2019 : USA, Mexico, Belize, Guatemala, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica.
  • Novembre 2019 : Panama, Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie, Chili, Argentine, Uruguay.
  • Décembre 2019 : Paraguay, Brésil, Afrique du Sud, Namibie, Botswana.
  • Janvier 2020 : Zimbabwe, Mozambique, Tanzanie, Kenya, Oman, Émirats arabes unis.

Le relais comme symbole de solidarité

C’est la Britannique Hayley Bell qui a lancé le mouvement en août dernier. Son objectif : promouvoir le sport moteur féminin en constante augmentation, mais trop peu considéré par l’industrie internationale. « Je voulais créer une fraternité mondiale de femmes inspirantes afin de promouvoir le courage, l’aventure, l’unité et la passion de la moto aux quatre coins du monde« , explique-t-elle.

Guidée par Els Merckx, la Belgique rejoint bientôt le mouvement. Le Women Riders World Relay est en effet un événement majeur pour l’organisatrice de la partie belge du relais. Car malgré la présence toujours plus grande de femmes motardes à travers le globe, « tout est vraiment pensé pour les hommes », estime-t-elle. « En tant que femme, je trouve qu’on a toujours des problèmes pour trouver du matériel adapté à notre morphologie, à notre manière de rouler. Bref, à notre manière d’être qui est différente de celle des hommes.« 

3 dates en Belgique

Seule sur la route ou en groupe, les gardiennes transporteront un bâton qui contiendra la preuve de leur participation : un rouleau de papier sur lequel inscrire son prénom. Pas de contrainte de temps ou de kilomètres à parcourir, les motardes seront libres de rouler tant qu’elles veulent. « En Belgique, on roule trois jours : le 28, le 29 et le 30 avril« , indique Els Merckx.

Une fois la frontière passée le 28 avril et le relais remis entre les mains d’une motarde belge, elle et ses coéquipières se dirigeront vers l’Atomium pour immortaliser l’événement. Le lendemain, le relais parcourra les campagnes flamandes, en direction de Bruges et sera finalement transmis le troisième et dernier jour aux gardiennes des Pays-Bas, qui poursuivront l’aventure.

Pour l’instant, il y a une vingtaine de gardiennes belges inscrites au relais : « C’est incroyable parce que c’est vraiment une amitié qui est spéciale. Je ne pensais pas que cela existait. Il y a beaucoup d’enthousiasme aussi, c’est cela qui attire, je pense« , explique Els Merckx. Car outre l’importance de montrer à l’industrie du sport moteur qu’il y a des femmes dans ce milieu, « cela inspire les femmes, les encourage à poursuivre leur rêve. C’est oser entreprendre des choses qu’on n’a pas l’habitude de faire« .

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire