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L’importateur belge de VW suspend la commercialisation de 3.200 véhicules suspects

D’Ieteren Auto, l’importateur des marques du groupe Volkswagen en Belgique, a décidé de suspendre la commercialisation de 3.200 véhicules qui pourraient être équipés du logiciel de trucage aux tests antipollution que Volkswagen a reconnu avoir installé sur des millions de véhicules de par le monde, a annoncé le porte-parole de D’Ieteren à l’agence Belga.

Cette décision, qui se veut une « mesure de précaution », a été prise dans l’attente de l’établissement par Volkswagen d’une liste complète et détaillée des véhicules équipés du logiciel frauduleux, explique-t-on chez D’Ieteren.

Les véhicules concernés par la suspension de commercialisation correspondent tous à la norme Euro 5 et sont équipés de moteurs diesel de type EA189. « En attendant d’avoir plus d’informations de la part de Volkswagen, qui contrôle numéro de châssis par numéro de châssis, nous avons décidé de stopper la vente de ces véhicules », explique Jean-Marc Ponteville, porte-parole de D’Ieteren. Ces véhicules se trouvent actuellement dans les stocks de D’Ieteren.

L’importateur des marques du groupe Volkswagen en Belgique espère obtenir la liste des véhicules concernés dès la semaine prochaine. Une fois cette liste obtenue, D’Ieteren préviendra personnellement chacun de ses clients touchés.

Par ailleurs, D’Ieteren n’était pas en mesure de confirmer samedi le nombre de 500.000 véhicules diesel suspects en Belgique avancé par le ministre de l’Economie, Kris Peeters, dans la presse.

D’Ieteren Auto a déjà mis en ligne un site internet destiné à fournir certaines réponses aux questions de ses clients.

Volkswagen travaille à une adaptation pour les véhicules concernés

Le groupe automobile Volkswagen travaille à une adaptation pour les voitures diesel concernées par la gigantesque manipulation sur les émissions polluantes. Une adaptation technique qui ne coûtera rien aux propriétaires des véhicules. Le constructeur se donne quelques semaines pour présenter des mesures ainsi qu’un calendrier correspondant, a annoncé samedi un porte-parole de VW à Wolfsbourg (Allemagne).

Au total, 11 millions de véhicules ont été équipés du logiciel de trucage aux tests antipollution que Volkswagen a reconnu avoir installé. Ces 11 millions de véhicules sont désormais identifiés, ce qui devrait permettre aux concessionnaires d’apporter dès la semaine prochaine des informations aux clients inquiets, a encore indiqué le porte-parole de VW. Tous les clients recevront un courrier.

La manière dont le problème de logiciel sera réglée sera décidée, en fonction de la marque, avec les autorités compétentes.

Quoiqu’il en soit, Volkswagen prendra tous les frais à sa charge, ce qui risque de sensiblement faire monter l’ardoise pour le constructeur automobile allemand, a encore reconnu le porte-parole.

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