La Mazda MX-30 se présente comme une deuxième voiture parfaite pour un ménage.

L’essentiel de la conduite électrique

Le Vif

Plus une voiture est lourde et performante, plus elle consomme. Mazda a résolument choisi d’équiper le MX-30 d’une batterie légère assurant une autonomie de 200 km. Un choix logique pour qui se concentre sur l’essence même de la mobilité électrique.

Afin de pouvoir satisfaire aux objectifs européens imposant des émissions moyennes de CO2 ne pouvant excéder 95 g/km, Mazda élargit sa gamme en proposant des modèles hybrides rechargeables et entièrement électriques. Uniquement gavé aux électrons, le MX-30 est le premier de la série. Ce SUV compact repose sur la base technique du CX-30, doté pour sa part de moteurs SKYACTIV conventionnels, mais il se distingue par un design extérieur et intérieur différent, avec notamment des portières arrière à ouverture antagoniste ou encore l’absence de montant B, un clin d’oeil à la Mazda RX-8. Le concept se révèle original et facilite l’accès à bord. Dans l’habitacle, l’accent est mis sur l’ergonomie. Ce MX-30 dispose d’une nouvelle console centrale flottante avec un module de climatisation numérique et un levier de transmission spécifique. Mazda utilise des matériaux respectueux de l’environnement, les panneaux de porte sont ainsi partiellement constitués de PET recyclé à partir de bouteilles en plastique et le cuir proposé en option est en réalité un similicuir végan. Sur la console centrale, les matériaux synthétiques ont été remplacés par du liège, référence à la première activité industrielle de la marque. En effet, il y a 100 ans, Mazda produisait des bouchons.

Sur la console centrale, les matériaux synthétiques ont été remplacés par du liège, référence à la première activité industrielle de la marque.

NON À LA COURSE À LA PUISSANCE

La grande différence par rapport au CX-30 se situe donc au niveau du groupe propulseur: sur le MX-30, les roues avant sont entraînées par un moteur électrique (140 ch), alimenté par une batterie lithium-ion d’une puissance de 35,5 kWh. Avec une consommation moyenne de 19,0 kWh, le MX-30 offre une autonomie de 200 km et peut atteindre 140 km/h. L’exercice du 0 à 100 km/h est effectué en 9,7 secondes. Ces valeurs n’ont rien d’extraordinaire pour un véhicule 100% électrique. Porte-parole de Mazda, Peter Gemoets justifie un choix mûrement réfléchi:  » La propulsion électrique a pour ambition de limiter autant que possible l’impact négatif de l’automobile sur l’environnement et la qualité de l’air. Plus une voiture est lourde et performante, plus elle consommera et polluera. D’où notre choix d’opter pour une batterie compacte et légère mais aussi un moteur électrique moins puissant. Le MX-30 se concentre sur l’essence même de la conduite électrique et ne participe pas à cette course à la puissance! Et en ce qui concerne l’autonomie, je vous renvoie vers une enquête auprès des lecteurs, menée par Roularta Research, démontrant que 7 Belges sur 10 parcourent moins de 50 km par jour en voiture.  »

À terme, la Mazda MX-30 sera équipée d’un petit moteur rotatif à essence qui évitera de se retrouver immobilisé sur le bord de la route une fois la batterie vide.

Ce MX-30 se caractérise par le style et le ressenti habituels de Mazda, brillant par sa qualité et son standing. Le volant tombe bien sous la main et les sièges offrent un soutien agréable. Son habitacle se révèle suffisamment spacieux pour accueillir deux adultes et trois enfants ainsi que tous leurs bagages. Sur la route, les différences par rapport au CX-30 sont ténues. Le MX-30 n’est certes pas un sprinteur mais il offre une belle dose d’agrément. Bref, voici une deuxième voiture parfaite pour un ménage, surtout qu’il consomme moins de 19 kWh.

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