© Photos pg

L’Aston Martin DB11 Volante : classe anglaise pour été indien

Vu le soleil de ces derniers jours, on se dit que l’on pourra peut-être bientôt rouler en cabriolet toute l’année… Nous en avons en tout cas profité pour tester la dernière  » découvrable  » de chez Aston Martin : la DB11 Volante, qui remplace la DB9.

Le modèle reprend la structure du coupé éponyme : le squelette et la carrosserie sont façonnés en aluminium et le tout est recouvert d’une capote en toile à huit couches. L’habitacle se tapisse de cuir noble et la finition est globalement bonne, malgré quelques éléments un peu pingres à ce niveau de gamme. Quant aux places arrière, elles n’accueilleront que des culs-de-jatte tant l’espace y est limité.

Mercedes a pris 5 % du capital d’Aston Martin en 2013, en échange de la fourniture de pièces dont le GPS mais aussi du moteur, en l’occurrence le 4.0 V8 biturbo des AMG-GT. Mais le V8 allemand est ici teinté d’un accent british, insufflé par les acousticiens de chez Aston pour lui donner un timbre plus noble. Il est très performant et l’autobloquant mécanique n’est d’ailleurs pas de trop pour canaliser le couple de cette propulsion.

L'Aston Martin DB11 Volante : classe anglaise pour été indien
© Photos pg

En virage, ce grand cabrio se montre équilibré et ne fait jamais son poids (1.870 kg tout de même…). Il se conduit du bout des doigts, dans un style coulé/rapide typiquement GT. Le tout sans jamais faire trembler sa carcasse, grâce à une structure très rigide. Il se montre aussi particulièrement confortable : la suspension pilotée gomme bien les irrégularités du revêtement. Bref, cette Aston a nettement évolué par rapport à son devancier. Elle est aboutie et s’apprécie en toute saison, grâce à la remarquable insonorisation de la capote. Reste le prix, salé, plus encore que celui d’une Ferrari Portofino, pourtant plus puissante et plus tranchante, mais moins classieuse car plus tapageuse. Or, il est vrai que les bonnes manières s’acquièrent souvent au prix de quelques efforts, y compris financiers…

Par Olivier Maloteaux.

En Chiffres

Moteur :

8 cyl. en V, essence, biturbo ;

3.982 cm3 / 510 ch (375 kW)/ 675 Nm ;

Performances :

Vitesse maxi : 300 km/h ;

0-100 km/h en 4,1 s ;

Consommation normalisée : 10 l/100 km

Rejets CO2 : 230 g/km

Prix : à partir de 202.345 euros

+ Ligne classieuse, compromis confort/ sportivité, moteur performant et musical, GPS enfin à jour

– Places arrière rikiki, coffre limité, quelques détails de finition, plus chère qu’une Ferrari…

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire