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Cinq mesures pour améliorer la sécurité routière en Wallonie

Les chiffres de la sécurité routière en Wallonie vont en s’améliorant ces dernières années. Des 400 tués par an sur les routes enregistrés pour la période 2009-2011, on est passé à 311 tués/an en 2019.

Mais pour atteindre les objectifs 2020 (200 tués/an), 2030 (100 tués/an) ou la vision 2050 (0 tué/an), il faudra encore des efforts. Les Etats généraux wallons de la sécurité routière, aidés par les avis et propositions d’un panel de 10.000 citoyens, ont donc émis cinq recommandations pour améliorer la situation à l’horizon 2021-2025.

Les citoyens participant au débat ont fait remonter des dizaines d’idées de mesures qu’ils aimeraient voir mises en oeuvre. On y retrouve notamment le fait d’entretenir et sécuriser les routes, de contrôler davantage (notamment la vitesse et la conduite sous influence), d’augmenter et d’améliorer les infrastructures adaptées aux usagers vulnérables, de sanctionner plus sévèrement les infractions, d’améliorer la formation à la conduite et de vérifier régulièrement les connaissances et aptitudes ou encore de promouvoir l’usage de la mobilité douce et le transport en commun…

Il est ressorti des Etats généraux sur la sécurité routière tenus mardi cinq recommandations pour l’avenir. En premier lieu, celle d’intensifier les contrôles (vitesse, alcool, drogue, trafic lourd).

Autre idée, celle de simplifier, de développer et de renforcer les processus et traitements automatisés/intégrés des contrôles et des poursuites. Il faudrait aussi être attentif à sanctionner effectivement, pour faire évoluer les comportements, estiment les Etats généraux.

Quatrième axe: accorder une attention particulière aux usagers faibles ou vulnérables.

Enfin, il serait bienvenu de développer la formation et l’éducation pour un partage de la route plus responsable, concluent ces Etats généraux wallons sur la sécurité routière.

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