Cy Twombly (1928 – 2011)

Au milieu des années 1950, alors que  » la mort de la peinture traditionnelle  » est déclarée, les artistes innovent et empruntent de nouvelles voies. L’expressionnisme abstrait (de l’abstraction avec un contenu), le all-over (remplissage indifférencié de la surface), le dripping (accumulation de gouttes de peinture) ou bien encore le néo-dadaïsme (préfiguration du pop art) voient le jour. Ces différents courants, Cy Twombly les embrassera tous. Particulièrement apprécié pour ses  » gribouillis « , ses griffures ou ses taches de peinture, il n’en est pas moins un artiste protéiforme et reste le maître incontesté de la ligne. Nous lui devons un plafond au Louvre et le rideau de l’Opéra Bastille, à Paris.

Sur le marché de l’art. Plus de 450 % de valeur en l’espace de quinze ans. Pour les peintures, comptez carrément en centaines de milliers d’euros (record à plus de 58 millions). Les estampes : de 4 000 à 300 000 euros. Les sculptures : de 1 à 5 millions.

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