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Laurette et les fils des autres

Nicolas De Decker
Nicolas De Decker Journaliste au Vif

« Laurette Onkelinx quitte-t-elle la politique pour laisser la place à son beau-fils ? »

Taquinée sur ce thème par nos confrères de C’est pas tous les jours dimanche, sur RTL-TVi, la fille de Gaston Onkelinx et belle-maman de Julien Uyttendaele (photo), l’encore – jusqu’à 2019 – présidente de la fédération bruxelloise du Parti socialiste a hasardé une hypothèse hardie. » C’est une profession où, finalement, les « fils et filles de » sont peut-être moins nombreux que dans d’autres professions, mais ça se voit plus « , a-t-elle avancé. Peut-être que ça se voit plus, en effet.

D’ailleurs, une politologue belge, Brenda Van Coppenolle, a calculé que, pour les élections fédérales de 2010, les  » candidats dynastiques  » avaient trois fois plus de chances d’être élus que leurs concurrents. Mais les  » fils de  » sont tout sauf moins nombreux que dans d’autres professions. En 2009, trois scientifiques américains (Ernest et Pedro Dal Bo ainsi que Jason Snyder) ont estimé le  » biais dynastique  » beaucoup plus important en politique : dix fois plus pour les parlementaires que pour les médecins, et quinze fois plus que pour les économistes. Métiers que son beau-fils n’exercera jamais. Après 2019, il sera soit parlementaire, soit avocat.

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