Rachid Madrane. © Belga

Greoli (dé)bloque Madrane (ter)

Mélanie Geelkens
Mélanie Geelkens Journaliste, responsable éditoriale du Vif.be

Alda Greoli vs Rachid Madrane : suite, mais pas fin. Souvenez-vous, Lors de la rentrée du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le 30 août dernier, Alda Greoli avait à nouveau refusé l’attribution de 3,8 millions d’euros de subsides à neuf institutions d’aide à la jeunesse, au grand dam de son collègue en charge du dossier, Rachid Madrane.

Lors de la réunion du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles du 6 septembre, la ministre CDH de l’Enfance a débloqué une partie des subsides que son collègue socialiste, en charge de l’Aide à la jeunesse, comptait attribuer à neuf institutions actives dans la prise en charge d’enfants en difficulté familiale. Cinq d’entre elles recevront l’argent promis. Mais les quatre autres dossiers restent suspendus.

Deux sont portés par Solidarité etudiants tiers-monde ( » filiale  » du Service social de solidarité socialiste de Saint-Gilles), qui devait recevoir près de 1,2 million d’euros alors qu’il n’est pas actif dans l’aide à la jeunesse, mais dans l’aide aux étudiants étrangers. Les deux derniers sont chapeautés par la Cité de l’enfance (ISPPC à Charleroi), dont le directeur empêché est Alberto Mulas, chef de cabinet adjoint de Rachid Madrane. Alda Greoli continue de penser que ces quatre subsides n’ont pas été attribués de manière transparente. Le ministre socialiste devra soit leur attribuer un montant moins important, soit relancer un nouvel appel à projets.

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