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Attaque mondiale par virus informatique

Plus de 200 000 victimes recensées dans 150 pays. L’office européen de police n’avait jamais rien de vu de tel. Hôpitaux, entreprises (comme Renault en France), mais aussi particuliers : le virus informatique WCry (ou WannaCry) se répand depuis le 12 mai. Ce  » rançongiciel « , diffusé dans des e-mails piégés, s’installe sur une machine, bloque l’accès aux fichiers puis affiche un message (en 17 langues), demandant à l’utilisateur de payer pour reprendre le contrôle de son PC. Ce virus n’aurait pu s’étendre à ce point si l’agence de renseignement américaine, la NSA, ne s’était fait voler des failles de sécurité dont l’une est exploitée par WCry. Cette faille concerne plusieurs versions Windows de Microsoft et des  » rustines  » sont disponibles depuis le mois de mars pour les colmater. Dans un premier temps, un jeune Britannique de 22 ans, spécialiste en cybersécurité, a trouvé un moyen de ralentir l’épidémie… avant qu’une nouvelle version du virus apparaisse. De son côté, Microsoft a mis en cause la NSA, l’accusant d’utiliser ces failles, aujourd’hui en libre-service, à des fins d’espionnage au lieu de l’aider à sécuriser Windows.

E. P.

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