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Les explications

1. La gauche radicale se dit favorable à une diminution collective du temps de travail hebdomadaire, sans perte de salaire et généralement avec embauche compensatoire : le PTB vise les 32 heures/semaine, Podemos, un régime de 35 heures, et le Front de gauche, le retour aux 35 heures.

2. Les partis de gauche radicale, méfiants à l’égard des institutions européennes, estiment que les citoyens doivent être consultés par référendum sur toute question délicate. Le PTB évoque dans son programme un référendum sur le Traité de Lisbonne. Il considère aussi que les Parlements nationaux doivent être saisis avant qu’une décision soit prise au niveau européen. Podemos plaide pour un référendum sur la monarchie espagnole. Le parti socialiste néerlandais propose, lui, d’organiser des référendums en cours de législature, afin que la population puisse réorienter les politiques entre deux scrutins.

3. Les partis de gauche radicale sont globalement non interventionnistes sur le plan militaire. Le Front de gauche évoque le retour des soldats français envoyés en Afghanistan et Die Linke réclame la fin de toute intervention de la Bundeswehr à l’étranger.  » Nos gouvernements doivent arrêter de se mêler des affaires intérieures d’autres pays et soutenir une solution locale négociée « , dit le PTB.

4. Podemos prône la récupération des prérogatives souveraines de l’Etat concédées à l’Europe. En France, le Front de gauche souhaite remettre en cause le Pacte pour l’euro et réclame un nouveau traité européen.  » On ne peut pas mener de politique antiaustérité dans le cadre de l’euro « , affirme le Bloc de gauche portugais.

5. D’une manière générale, les partis de la gauche radicale font de l’égalité des genres un axe politique majeur. A titre d’exemple, le Front de gauche souhaite une refonte du Code du travail pour établir l’égalité femmes-hommes.

6. La gauche radicale est peu favorable à tout ce qui renvoie à  » l’impérialisme américain « , dont l’atlantisme. Pour le Front de gauche, la France doit se retirer de l’Otan.  » La construction socialiste est incompatible avec la participation du pays dans des unions impérialistes comme l’Union européenne, l’Otan ou le FMI « , affirme le Parti communiste grec, rival de Siriza.

7. Partant du principe de droits égaux pour tous, la gauche radicale défend les droits des couples du même sexe. Le Bloc de gauche portugais est ainsi favorable à la légalisation de l’union des homosexuels et à leur droit à l’adoption.

8. Pour le PTB, le secteur de l’énergie doit être repris au secteur privé : il devrait être géré par des sociétés publiques, aux mains de la collectivité, et sous contrôle démocratique. Le Front de gauche souhaite lui aussi la réintroduction de  » la maîtrise publique de l’énergie  » et de la gestion de l’eau.

9. La revendication est portée entre autres par le PTB, Podemos, le Front de gauche et Syriza. La hauteur de la revalorisation fluctue d’un pays à l’autre, en fonction du minimum aujourd’hui garanti.

10. La gauche radicale réclame une imposition beaucoup plus lourde pour les revenus du capital. Le PTB évoque une  » taxe des millionnaires « , qui frapperait les patrimoines supérieurs à 1,5 million d’euros. Il est aussi favorable à l’établissement d’un cadastre des fortunes. Au Portugal, le Bloc de gauche est partisan d’une réforme fiscale qui taxerait plus lourdement les grandes fortunes. En Allemagne, Die Linke avance l’idée d’un impôt sur la fortune de 5 % et une imposition de 75 % pour les revenus supérieurs à un million d’euros. Le PTB prône par ailleurs un renforcement de la progressivité de l’impôt, avec des taux moins élevés pour les revenus bas et moyens.

11. Syriza avait réclamé – en vain – l’effacement de la plus grande partie de la dette publique grecque, qui s’élevait alors à 177 % du PIB. Pour le PTB, un audit démocratique de la dette des Etats membres de l’Union doit être réalisé ; le montant et le rythme du remboursement de ces dettes doivent être réduits et les taux d’intérêt revus à la baisse. Il demande enfin la remise de toutes les dettes illégitimes des pays du tiers-monde et du sud de l’Europe.

12. L’idée portée par Olivier Besancenot (Nouveau Parti anticapitaliste), en France, vise à interdire à une entreprise bénéficiaire de procéder à des licenciements dans le seul but de maximiser ses profits et d’accroître les dividendes de ses actionnaires. Le PTB est pour et exige, dans ce cas, le remboursement immédiat des réductions de cotisations sociales et impôts, et de toutes les aides publiques consenties.

13. Le PTB est favorable à l’octroi automatique de la nationalité belge à toute personne qui séjourne légalement depuis trois ans dans le pays.

14. Le secteur public est systématiquement défendu par les partis de gauche radicale. En France, le Front de gauche réclame la titularisation des 800 000 emplois précaires de la fonction publique et un vaste plan d’embauches dans le secteur de l’enseignement, de la santé, de la justice, de la police….

15. La mesure est entre autres portée par Syriza et le Front de gauche. Die Linke revendique que tous les citoyens puissent bénéficier d’une assurance citoyenne de solidarité.  » Les services publics gratuits couvrent la santé, les soins, l’instruction scolaire, les bibliothèques et les transports en commun « , précise l’alliance de gauche de Finlande. Le PTB développe cette pratique de médecine gratuite à travers le réseau de maisons médicales de Médecine pour le peuple.

16. Le PTB plaide pour une telle interdiction. En Grèce, Syriza proposait dans son programme électoral d’offrir l’électricité à 300 000 ménages au moins. Die Linke considère que l’accès à l’eau et à l’électricité doit être reconnu comme un droit humain fondamental.

17. La mesure est notamment soutenue par le PTB.

18. L’idée est portée par le PTB et le Front de gauche. Le PTB souhaite l’interdiction des bonus en fonction des prestations des banquiers, ainsi que celle des fonds d’investissement, des fonds de spéculation et des produits dérivés.

19. Le Front de gauche et le PTB réclament la régularisation des sans-papiers qui séjournent et travaillent depuis longtemps dans le pays.

20. Le PTB souhaite, par exemple, une extension du nombre de centres qui pratiquent l’avortement et l’obligation, pour un hôpital qui ne les pratiquerait pas, de renvoyer les patientes vers une structure ad hoc.

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