Le dépistage des fonctionnaires ripoux en souffrance

L’Etat ne l’imagine plus autrement que respectueux, impartial, consciencieux, loyal : en un mot comme en cent, intègre. Désormais, c’est tolérance zéro pour tout manquement aux qualités requises du fonctionnaire modèle. Il existe même deux circulaires et une loi pour ça. La Cour des comptes a jeté un oeil sur l’intensité de la croisade annoncée, en 2010,  » pour ancrer l’intégrité dans les administrations fédérales  » et dans la tête de ses agents. Le bilan est maigre.  » Peu de progrès  » et d’enthousiasme pour la chose : sur les 49 administrations fédérales sondées par la Cour, vingt n’ont pas complété le questionnaire. Egalement épinglée,  » une mise en oeuvre insuffisante du volet répressif de la politique d’intégrité « . Un point de contact facile d’accès où il devrait être possible de dénoncer un collègue indélicat se fait toujours désirer : à peine vingt personnes de confiance étaient au poste sur les 120 prévus.

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