Charleroi : des problèmes de mobilité... et de stationnement au centre-ville. © CHRISTOPHE VANDERCAM/PHOTO NEWS

Charleroi à la traîne sur la mobilité

A Charleroi, difficile de stationner dans l’intraring sans bourse délier. Ne nous plaignons pas, dans certaines villes d’Europe, il convient de s’acquitter d’un droit d’entrée avant de gagner un parking… payant ! Paul Magnette est décrié par certains comme étant le fossoyeur du petit commerce à Charleroi. Sa politique de stationnement des voitures en serait la cause. A ce niveau-là, à l’échelle européenne, il faut admettre que Charleroi est à la traîne. Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) est totalement interdite aux voitures. A Munich, l’artère centrale depuis la gare, un large boulevard conduisant à la place centrale est entièrement vouée aux piétons. Tout ça, depuis belle lurette… Le cas le plus emblématique est celui de Strasbourg. Catherine Trautmann y est élue maire (PS) de la ville en 1989 jusqu’en 1997, et de 2001 à 2002. Elle fait un sacré bout de chemin au sein du gouvernement socialiste de l’époque… Catherine Trautmann bannira totalement la voiture du centre de Strasbourg et fera installer un tramway qui drainera les foules des arrondissements vers le centre-ville. Elle perdra les élections suivantes à cause de cette vision de la mobilité. Lorsque la droite revient au pouvoir, elle veut ouvrir le centre à la circulation automobile. Cependant, les commerçants du centre protestent car leur chiffre d’affaires est en hausse, mais la suppression du tramway et la circulation automobile risque de le faire chuter brutalement alors que hier, ils étaient opposés à ces projets. La droite a donc du faire volte-face et maintenu le statu quo… Aujourd’hui, le centre-ville de Strasbourg est rendu à ses citoyens…

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