Xi Jinping veut combattre la corruption à tous les échelons de la Chine

(Belga) Le nouveau numéro un chinois Xi Jinping, qui entend convaincre de sa fermeté deux mois après avoir pris ses fonctions, a promis mardi que la lutte anticorruption frapperait « les mouches et les tigres », c’est-à-dire aussi bien les petits cadres que les dirigeants.

« Les règlements doivent encadrer l’exercice du pouvoir », a ajouté M. Xi. « Il ne faut pas relâcher le recours aux sanctions si nous voulons administrer de façon stricte les membres du Parti ». La corruption est un fléau en Chine, au sein de l’administration comme à tous les échelons de la société, qui n’est tempéré ni par une presse libre ni par un système judiciaire indépendant. La lutte contre les pots-de-vin et les abus est mentionnée chaque année comme une priorité du gouvernement chinois, mais elle revêt aujourd’hui une importance particulière en raison de la récente accession au pouvoir suprême de Xi Jinping. L’actuel président Hu Jintao, a déclaré à de nombreuses reprises qu’il était vital pour le Parti communiste d’éliminer la corruption de ses cadres. M. Xi a lui promis une lutte anticorruption renforcée après les ravages causés à l’image du Parti par la retentissante affaire Bo Xilai. En décembre les dirigeants communistes chinois se sont ainsi engagés à renoncer aux tapis rouges, aux banquets luxueux et autres extravagances accompagnant leurs déplacements officiels. De tels engagements sont régulièrement proclamés au sommet du régime et restent le plus souvent des voeux pieux, alimentant un vif ressentiment dans la population qui critique volontiers les privilèges exorbitants dont jouissent les dirigeants. (WANG ZHAO)

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