Westerwelle: les Allemands « pas boucs émissaires » des erreurs politiques italiennes

(Belga) Les Allemands « ne veulent pas devenir les boucs émissaires des manquements des responsables italiens dans le passé » et l’Europe « ne doit pas servir de paratonnerre dans une campagne électorale populiste », a déclaré mercredi dans une interview le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle.

Guido Westerwelle, qui se trouve à Rome pour la présentation d’un rapport d’historiens sur les crimes allemands de 1943 à 1945 en Italie, a souligné dans le quotidien Corriere della Sera que « la grande majorité des Italiens sait bien que l’Allemagne n’est pas responsable des problèmes de l’Italie et de son déficit public élevé ». « L’Allemagne et le gouvernement allemand ne participent pas à la campagne électorale italienne. Mais nous nous sommes exprimés avec une grande énergie pour la poursuite de la politique des réformes qui a été engagée » depuis plus d’un an par le gouvernement de techniciens de Mario Monti. « Aujourd’hui aussi une politique sociale responsable est une politique de réformes, capable de créer des opportunités pour tous, particulièrement les jeunes », a estimé le ministre libéral (FDP) allemand. L’ancien président du Conseil Silvio Berlusconi, qui a annoncé vouloir se présenter comme chef de file du centre-droit aux élections législatives de début 2013, critique souvent l’Allemagne d’Angela Merkel, et ce qu’il considère comme sa domination de l’Europe et de ses grandes orientations. « Avec de nouvelles dettes, une nouvelle instabilité, on ne crée pas de nouveaux emplois », a martelé Guido Westerwelle, en allusion à un éventuel retour du berlusconisme et de ses recettes. (PVO)

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