Volatilité des prix de l’agriculture – A la FAO, S. Laruelle plaide pour plus de transparence et de stocks

(Belga) La ministre fédérale de l’Agriculture Sabine Laruelle (MR) a plaidé lundi pour un élargissement du dispositif de transparence sur les prix des produits de l’agriculture et sur une transparence accrue des transactions financières à la base d’effets pervers en matière de fluctuation des cours.

Sabine Laruelle participait, à Rome, à la deuxième réunion ministérielle sur les cours mondiaux des denrées alimentaires organisée par la FAO, organisation intergouvernementale des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, qui compte 194 Etats membres, et l’Union européenne. Ont notamment pris une part aux travaux du jour, outre la ministre belge, le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, la Commission européenne, et des représentants d’ONG telles qu’Oxfam. Madame Laruelle a plaidé entre autres pour un développement accru du système d’information mondial ouvert sur les marchés agricoles AMIS, mis au point par le G20 dont la fonction principale est de prévoir les perspectives des marchés à court terme pour le blé, le maïs, le riz et le soja. Pour la ministre belge, ce système fonctionne bien, mais il y a lieu de réfléchir à l’opportunité d’y intégrer d’autres produits. La ministre s’est aussi interrogée sur la nécessité de travailler avec des stocks plus importants pour éviter les fortes fluctuations des cours et mieux gérer le risque de pénurie. Selon ses propos, Sabine Laruelle a aussi plaidé pour une plus grande transparence sur les transactions financières qui ont des effets pervers sur les fluctuations de prix. Elle se dit partisane de la mise en place d’un observatoire mondial de la formation des prix et des marchés pour fournir des informations à tous les acteurs, en ce compris les agriculteurs. (Belga)

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