Visant D. Reynders, R. Vervoort s’en prend à « l’arrogance » du MR

(Belga) Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort s’en est pris jeudi à « l’arrogance » et au « mépris » dont fait preuve, selon lui, le MR incarné à Bruxelles par son principal chef de file Didier Reynders. Pour lui, le rapport de force entre « la gauche et les droites », le soir du 25 mai à Bruxelles comme en Wallonie, ne sera pas le score des extrêmes, ce sera « le résultat du PS contre celui du MR ».

« A droite, la question du défi de la croissance ne les préoccupe pas vraiment. Ils se disent que le marché finira par tout arranger. La droite n’a pas changé mais elle a une nouvelle tête et un gros cou. Le discours est le même mais l’accent est devenu celui de l’arrogance et du mépris, de l’ignorance », a notamment dit le chef de file des socialistes bruxellois. Pour Rudi Vervoort, ce mépris s’affiche à l’égard du citoyen bruxellois « à qui l’on balance vite fait mal fait un petit opuscule qui quand il ne projette pas de creuser des tunnels un peu partout dans la ville, suggère des mesures qui existent déjà depuis des années », et pour les habitants, « en particulier des quartiers populaires. Personne ici n’a oublié ce ‘Molenbeek c’est l’étranger’ lancé à la tribune du Sénat », a-t-il dit, à l’attention de Didier Reynders. Rudi Vervoort a souligné que sa formation entendait de son côté « réussir la croissance dont chacun vit les effets lorsqu’il cherche un logement, un emploi, une école pour ses enfants, une crèche pour son bébé, une salle pour faire du sport, une place de stationnement dans son quartier. Pour y parvenir, le PS a élaboré une stratégie basée sur des objectifs réalistes qui permettent d’engranger des résultats dont lui-même a pu produire certains depuis son entrée au gouvernement bruxellois, que ce soit en vue de la construction d’un stade national, du réaménagement du plateau du Heysel et d’emploi en anticipant la mise en oeuvre de la garantie jeunes. (Belga)