Vingt-huit journalistes tués dans le monde depuis le début de l’année

(Belga) Depuis le début de l’année, 28 journalistes ont été tués dans 15 pays, a affirmé à Genève la Presse Emblème Campagne (PEC). L’ONG de défense des journalistes dénonce l’absence de progrès pour la protection des médias sur le terrain.

Le nombre de journalistes tués les trois premiers mois de 2013 a baissé de près de 10% par rapport à la même période de l’an dernier (28 tués contre 31). Toutefois, cette amélioration relative est due uniquement au fait que cinq journalistes de moins ont été tués en Syrie. Selon la PEC, moins de travailleurs des médias ont pris le risque d’y témoigner des violences. Dernier épisode en date des difficultés rencontrées en Syrie, un reporter expérimenté de la chaîne publique allemande ARD Jörg Armbruster a été grièvement blessé le 29 mars par des tirs à Alep et rapatrié en urgence. La situation s’est détériorée cette année au Pakistan, qui arrive en tête des pays les plus dangereux avec 7 journalistes tués en trois mois, la plupart dans les zones proches de l’Afghanistan. Suivent la Syrie avec 4 tués, la Somalie (3 tués) et le Brésil (3 tués également). En outre, un journaliste a été tué dans chacun des pays suivants: Guatemala, Haïti, Inde, Kenya, Mexique, Nigeria, Paraguay, Pérou, République centrafricaine, Tanzanie et Yémen. La PEC réitère son appel aux Etats membres de l’ONU d’entamer le processus de négociations sur des principes contraignants afin de mieux protéger les journalistes dans les zones dangereuses. L’an dernier, un record de 141 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions, selon la PEC. L’ONG établit une liste des journalistes tués dans le monde à partir de plusieurs sources depuis 2006. (MUA)

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