Ville de Bruxelles – Les night-shops ne proliféreront plus dans le coeur historique de la capitale

(Belga) Le collège des bourgmestre et échevins PS-MR de la Ville de Bruxelles a pris des dispositions pour mettre fin à la prolifération des night-shops dans le périmètre de protection Unesco entourant la Grand Place.

Contrôles renforcés, respect des règles urbanistiques et fiscales figurent en bonne place dans l’arsenal des mesures sur lesquelles les échevins Marion Lemesre (Commerce-MR), Geoffroy Coomans de Brachène (Urbanisme-MR) et Philippe Close (Finances-PS) ont planché de concert. Premier effet visible de cet engagement: trois commerces situés respectivement rue Duquesnoy, des Eperonniers et Marché au Charbon se sont vu apposer des scellés mercredi dernier pour avoir été transformés illégalement en commerces de nuit. Le tribunal de première instance a donné raison à la Ville de Bruxelles qui a estimé que ce changement d’affectation aurait dû faire l’objet d’un permis d’urbanisme. Selon Geoffroy Coomans de Brachène, deux autres commerces sont dans le collimateur dans l’immédiat. Pour Mme Lemesre, ces commerces contribuent à la dévalorisation des quartiers, d’autant que certains ignorent toute réglementation, engendrant notamment de l’insécurité via la vente d’alcool en quantité, voire de la criminalité et des nuisances. « Nous ne sommes pas pour la fermeture des magasins de nuit mais de ceux qui génèrent des nuisances et ne respectent pas la réglementation interdisant leur ouverture dans un périmètre inférieur à 400 mètres par rapport à un établissement de ce type dûment enregistré ». Les autorités de la Ville ont dénombré plus cinquante night-shops et gift-shops dans le périmètre Unesco, dont trente vendent de l’alcool. Vingt-trois d’entre eux ont ouvert leurs portes depuis 2009. Pour mettre un terme à cette prolifération, la Ville utilisera aussi plus intensément le dispositif fiscal, a souligné Philippe Close. Les 12.500 euros de taxe à payer à l’ouverture d’un night-shop, et à tout changement de propriétaire, ainsi que les 2.000 euros de redevance annuelle seront exigés systématiquement, y compris par voie d’huissier. Enfin, les représentants de tous les services concernés feront le point tous les trois mois sur ce dossier. (PVO)

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