Viande de cheval – Le milieu associatif prêt à distribuer les plats aux démunis

(Belga) Les associations qui viennent en aide aux démunis se disent prêtes à distribuer les plats retirés du commerce à la suite du scandale de la viande de cheval, à condition que leur étiquetage soit mis en conformité et qu’ils puissent être consommés sans risque. Le député européen Marc Tarabella (PS), estimant qu’il y a lieu d’éviter tout gaspillage, prône la distribution de ces produits non seulement aux démunis mais également dans le réseau de vente habituel, à moindre coût, après apposition de la mention « viande de cheval ».

Il y a une dizaine de jours, M. Tarabella a écrit à Findus France. « Findus confirme avoir gardé la nourriture incriminée au frais. Absolument rien ne s’oppose donc à la distribution », indique mardi l’eurodéputé dans un communiqué. Quant au problème du respect de la chaîne du froid, certaines associations, comme les Restos du Coeur, qui proposent des plats chauds, ou les Banques alimentaires, disposent de l’infrastructure nécessaire. « Si on reçoit une garantie sous forme d’un document précisant qu’il n’y a aucun risque à consommer ces plats, nous serions prêts à les servir à nos démunis », commente Yvonne L’Hoest, présidente de la Fédération des Restos du Coeur de Belgique. « Nous voulons éviter qu’ils puissent se dire: ‘on n’en veut nulle part, donc on nous les donne' », poursuit-elle. Même son de cloche à la Fédération belge des Banques alimentaires, où l’on veut d’abord s’assurer que les produits sont sains et ne contiennent par exemple pas d’antibiotiques. « Il faut une garantie qu’il n’y a pas de risque sanitaire. C’est l’Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (Afsca) qui doit donner son feu vert », souligne Alfons De Vadder, administrateur délégué. (MUA)

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