Viande de cheval – La traçabilité et l’étiquetage ont bien fonctionné, pas l’information

(Belga) Les systèmes de traçabilité et d’étiquetage européens ont bien fonctionné dans l’affaire Spanghero de fraude économique à la viande de cheval estampillée viande de boeuf, mais l’information entre Etats a tardé, a déploré mercredi le ministre des Consommateurs Johan Vande Lanotte. Quant à une autre affaire tout à fait distincte, instruite à Neufchâteau, les chevaux concernés n’étaient pas conformes non pas pour leur état sanitaire, mais en raison d’une fraude sur leur passeport, a précisé la ministre de l’Agriculture Sabine Laruelle. Dans les deux affaires, il n’y a aucune indication que la santé publique a été mise en danger.

Le suivi en Belgique de l’affaire Spanghero « mérite une évaluation très positive », a affirmé M. Vande Lanotte (sp.a), entendu à la Chambre par les commissions de l’Economie et de la Santé publique avec la ministre Laruelle (MR). Il a retracé la chronologie des événements et les contrôles, ciblés ou aléatoires, mis en oeuvre depuis. « Des résultats de tests positifs ont été relevés sur des produits issus de la filière incriminée, mais pour les tests aléatoires sur des produits hors de cette filière, tous les résultats sont négatifs jusqu’à présent », a affirmé le ministre. Toutefois, les échanges d’information entre Etats de l’Union européenne sur la fraude économique dans le secteur alimentaire ne se font pas assez rapidement lorsqu’ils n’impliquent pas de danger pour la santé publique, a-t-il regretté, disant espérer des améliorations à cet égard. Le ministre a aussi regretté que les chaînes commerciales ayant identifié et retiré des produits maquillés n’aient pas averti les autorités rapidement. (PVO)

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