USA/Budget: Obama dit qu’il n’est « pas du tout résigné » à une paralysie de l’Etat

(Belga) Le président américain Barack Obama a affirmé lundi qu’il n’était « pas du tout résigné » à une paralysie de l’Etat, qui semblait pourtant imminente vu l’absence d’accord sur le budget entre démocrates et républicains au Congrès.

Face aux journalistes dans le Bureau ovale, moins de 12 heures avant l’échéance de la fin de l’année budgétaire, M. Obama a annoncé qu’il rencontrerait lundi et mardi les responsables du Congrès mais qu’il ne négocierait pas sous la menace d’une fermeture des services gouvernementaux ou d’un défaut sur la dette souveraine des Etats-Unis. « Je l’ai déjà dit, le Congrès a deux responsabilités: voter un budget, payer les factures. Et je ne suis pas seulement ouvert à des négociations pour bâtir un budget de long terme, je suis désireux d’avoir ces discussions », a poursuivi M. Obama, qui s’exprimait après avoir reçu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche. « La seule manière de le faire, c’est que tout le monde s’assoit à la table en toute bonne foi, sans menacer de s’en prendre aux femmes, aux anciens combattants et aux enfants avec une fermeture des services fédéraux, et on ne peut évidement pas non plus mener des négociations sensées sous la menace d’un défaut de paiement, qui serait le premier de l’histoire des Etats-Unis ». Les effectifs des administrations pourraient être réduits au minimum vital jusqu’à une date indéterminée à partir de mardi matin si les parlementaires du Congrès ne votaient pas d’ici minuit (04H00 GMT) une loi de finances temporaire. Plus de 800.000 employés jugés non essentiels pourraient être mis en congés sans solde, sans garantie de paie rétroactive — un acte pur d' »automutilation », a estimé samedi le président Barack Obama dans son allocution hebdomadaire. (Belga)

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