Une résolution pour renforcer la lutte contre le trafic des diamants

(Belga) Le processus de Kimberley, visant à éviter que les trafics de diamants financent les activités militaires de régimes rebelles, ne fonctionne pas et les droits de l’Homme ne sont pas respectés quand il est question du commerce des diamants, estiment des députés des six partis de la majorité fédérale qui vont remettre une résolution à la Commission européenne, écrivent mardi l’Echo et De Tijd.

D’après le CD&V, le sp.a, l’Open VLD, le cdH, le PS et le MR, des diamants qui répondent aux critères du processus de Kimberley arrivent encore à passer par les mailles du filet. Dans certains cas, ils peuvent encore être liés à des conflits armés, des faits violents ou à des violations manifestes des droits de l’Homme. La résolution des parlementaires belges est loin d’être anodine au regard du rôle de plate-forme joué par Anvers dans le cadre du commerce international de diamants, indiquent les quotidiens. Le processus de Kimberley a été mis sur pied en 2003 afin d’éviter que des diamants bruts, servant à financer par exemple des actes de rébellion n’atterrissent sur le marché traditionnel des diamants. En tirant la sonnette d’alarme, les parlementaires plaident en faveur d’un renforcement du contrôle dans le cadre du processus de Kimberley. Ils demandent notamment que les données du processus soient croisées avec d’autres banques de données des matières premières afin de mettre d’éventuelles fraudes à jour. (Belga)

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