Une prof belge prise en flagrant délit de fraude scientifique aux Pays-Bas

(Belga) Une Belge, professeur aux Pays-Bas, est accusée de fraude scientifique. Pendant trois ans, elle a trafiqué, surtout durant la nuit, des échantillons de sang pour présenter le test qu’elle avait développé comme réellement efficace, rapporte vendredi De Morgen. Elle a été licenciée début juin et au moins l’une de ses publications a été supprimée.

Depuis 2010, la prof en rhumatologie se faufilait régulièrement dans son propre laboratoire pour manipuler le matériel de sa recherche, écrit le journal sur base d’un rapport du Leids Universitair Medisch Centrum (LUMC) sur l’affaire. La dame, qui est diplômée de l’Université d’Anvers en 2002, avait développé un test de détection de la présence d’un anticorps très spécifique chez les patients atteints d’arthrite rhumatoïde. Cette découverte avait fait l’objet d’une publication en 2010 dans le magazine renommé PNAS. Mais lors d’une étude suivante, il est apparu que le test ne donnait pas les résultats escomptés, ce qui a placé la professeure belge sous forte pression. Selon la commission d’enquête, la Belge a manipulé le test en transformant délibérément des échantillons de sang pour qu’ils soient positifs à la présence des fameux anticorps. Le LUMC regrette l’incident et assure que les patients n’ont jamais encouru le moindre risque. La professeure belge a reconnu ses malversations devant la commission d’enquête. Elle a affirmé avoir agi seule. La quadragénaire est toujours liée à l’Université d’Anvers en tant que professeur invité, mais l’administration de la faculté doit se pencher sur le statut de cette collaboratrice lundi. (Belga)

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