Une « Libre Belgique » nouvelle mouture dès mercredi

(Belga) « La Libre Belgique » adopte dès mercredi une nouvelle mise en page. Ce changement visuel sera accompagné d' »une évolution dans le ton et dans le style », promettent les responsables du journal. Le premier numéro de cette « Libre » nouvelle formule sera disponible gratuitement mercredi en librairie.

« Le journal ‘papier’ évolue dans un environnement difficile. Nous acceptons tout à fait de nous remettre en question, mais nous refusons de nous inscrire dans une fatalité du déclin », souligne le rédacteur en chef Vincent Slits. Le format tabloïd, adopté fin 2007, auquel « les lecteurs ont rapidement adhéré », n’est pas modifié. « Des changements graphiques ont été opérés mais l’ambition est plus grande », ajoute M. Slits. « Nous voulons être plus proches des attentes des lecteurs. Nous voulons également gagner en anticipation dans une ère numérique où le papier est appelé à se réinventer », poursuit-il. La nouvelle mouture sera plus agréable à lire, assure le rédacteur en chef. La plus grande nouveauté vient probablement des pages 2-3. Actuellement consacrée à des thématiques environnementales, cette double page sera désormais la « homepage » du quotidien. Elle reprendra les points forts de l’actualité développée dans les pages suivantes, l’oeuvre des cartoonistes et le portrait d’une personnalité. Les pages régionales occuperont une place plus favorable dans le journal du groupe IPM et apparaîtront dans la foulée des pages ‘Belgique’. L’environnement n’est pas abandonné. Il sera désormais traité dans une double page qui abordera les sciences, la santé et la planète et qui trouvera place après l’actualité Internationale et la double page ‘Regards’ consacrée à une image. Les responsables du quotidien qui compte traditionnellement une proportion d’abonnés très élevée, disent, avec ces modifications, poursuivre « une stratégie plus générale de rajeunissement de la marque ». La Libre Belgique a un tirage de 51.050 exemplaires et une diffusion totale de 39.388, selon les derniers chiffres du Centre d’information sur les médias (CIM). (MUA)

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