Une IRM pour savoir si les muscles du sportif privilégient l’explosivité ou l’endurance

(Belga) Des chercheurs de l’Université de Gand (UGent) ont découvert qu’un scan IRM permettait de déterminer sans douleur et plus sûrement qu’une biopsie la composition des fibres musculaires d’un individu, dans le but de savoir s’il est plutôt disposé aux sports faisant appel à l’explosivité ou aux exercices d’endurance.

« L’étude démontre que la quantité de carnosine (un peptide, ndlr) dans un muscle donne une indication du nombre de fibres rapides et lentes », précise le professeur Wim Derave. « La carnosine est naturellement présente dans les muscles, surtout dans les fibres rapides. Et elle est le plus facilement détectée par un scan d’imagerie par résonance magnétique nucléaire ». « Jusqu’à aujourd’hui, il fallait faire une biopsie, qui endommage les tissus et dont les résultats ne sont pas toujours représentatifs du muscle dans son ensemble », précise le communiqué envoyé jeudi par l’université. Des chercheurs gantois avaient déjà démontré en 2011 que les sprinters ont presque le double de carnosine dans leurs mollets que des athlètes de plus longues distances. Une IRM pourrait donc aider les entraîneurs à déterminer pour quel sport leurs poulains ont le plus de potentiel. Si la méthode a l’avantage de ne pas impliquer d’aiguille et d’être rapide, indolore et fiable, elle présente également des inconvénients: elle coûte cher, ne peut actuellement être pratiquée qu’à Gand, et ne peut être utilisée pour les moins de 16 ans. (Belga)

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