Une femme, nommée dans une commission au Vatican, répond aux critiques

(Belga) L’Italienne de père égyptien Francesca Chaouqui, seule femme membre d’une commission d’enquête sur les administrations du Vatican, dont la nomination par le pape en juillet est controversée, s’est défendue mercredi des attaques contre elle dans la presse italienne.

Le choix de Mme Chaouqui, 31 ans, avait été décrié après qu’eurent été révélés d’anciens tweets de la jeune femme critiquant la gestion du Vatican et notamment le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone. Cette nomination de Mme Chaouqui a été présentée par certains vaticanistes comme un exemple de la mauvaise information dont serait victime le pape François. Francesca Chaouqui a derrière elle une carrière dans le domaine des relations publiques en Italie. Dans des confidences rapportées par les hebdomadaires italiens Panorama et Espresso, elle affirme « avoir été victime d’un pillage » : « Des inconnus sont entrés sur mon compte email (…) et se sont emparés de plusieurs documents ». Certains des tweets sont des photomontages, assure-t-elle. Francesca Chaouqui raconte qu’elle a été appelée par un prélat du Vatican, l’Espagnol Lucio Angel Vallejo Balda — qu’elle connaissait pour avoir fréquenté l’Opus Dei sans en être membre — pour participer à la commission d’enquête. Selon elle, le numéro deux du Vatican, le cardinal Bertone, n’avait pas été mis au courant de la composition de la commission jusqu’à la publication du document officiel du pape (chirographe) le 18 juillet dernier. Aucune information officielle n’a encore émané de cette commission instituée en vue d' »améliorer les structures économico-administratives du Saint-Siège ». (Belga)

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