Une étude le confirme: rouler à contresens à vélo là où c’est autorisé est moins dangereux

(Belga) Le nombre d’accidents impliquant des cyclistes qui roulent à contresens dans une rue « à sens unique limité » (SUL) est inférieur au nombre d’accidents impliquant des cyclistes qui roulent dans le sens de la circulation automobile, ressort-il d’une étude de Bruxelles Mobilité et de l’IBSR, réalisée à la demande du secrétaire d’Etat bruxellois à la Mobilité, Bruno De Lille (Groen).

Les résultats de cette étude ont été présentés jeudi à Vienne par le manager vélo de la Région bruxelloise lors du congrès biennal international Velo-city. « L’étude démontre clairement que la crainte initiale de compter plus d’accidents était injustifiée. Le sens unique limité ne contribue pas uniquement à la sécurité des cyclistes mais raccourcit également souvent considérablement le temps de parcours. Cela rend le vélo encore plus rapide et donc plus efficace », a commenté pour sa part Bruno De Lille. Selon cette étude, le nombre d’accidents de vélos impliquant un cycliste à contresens dans une rue à sens unique limité s’élève à 4,7% de tous les accidents de vélo alors que 25% des voiries sont à sens unique limité, soit environ 400 km. On dénombre même moins d’accidents de vélo dans une rue à sens unique limité empruntée à contresens que dans le sens de la circulation. La gravité des accidents était également moins importante lorsque le cycliste roulait dans le sens opposé de la circulation automobile. Velo-City est le plus grand congrès vélo dans le monde avec plus de 1.200 participants. Il s’est déroulé pour la première fois en 1980 et fait la promotion du vélo comme mode de déplacement quotidien et récréatif. (Belga)

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