Une école anversoise ferme temporairement suite à des suspicions d’intimidation sexuelle

(Belga) Deux plaintes ont été déposées par des parents d’élèves de l’école De Blokkendoos, à Anvers, qui soupçonnent une jeune institutrice maternelle d’intimidation sexuelle envers des enfants de première année. Le parquet d’Anvers a confirmé l’information jeudi matin, tout en précisant qu’il n’y avait pas encore d’indications objectives que des faits délicteueux aient bien eu lieu.

L’école a d’abord tenté de régler l’affaire en interne. Une réunion s’est tenue jeudi matin avec les parents de la classe concernée, en présence de l’échevin anversois de l’Enseignement, de représentants de la police, du parquet et d’une maison médicale. La direction de « De Blokkendoos », située dans le quartier de Kiel, a mis l’institutrice de 23 ans en congé. L’échevin de l’Enseignement, Claude Marinower, a quant à lui décidé de suspendre les cours jusqu’à la fin de l’année scolaire, vu la vive émotion qui s’est développée ces derniers jours. Face à des slogans réclamant le renvoi de l’enseignante ou tels que « Pas touche à nos enfants! », criés par un groupe de mamans devant la porte de l’établissement, l’échevin a tout de même tenu à rappeler « que la Ville ne permettrait pas qu’un conflit sociétal se développe sur le dos des enfants. » « Il faut distinguer les préoccupations compréhensibles de certains parents, de ceux qui profitent de la situation pour laisser éclater toutes sortes de frustrations », a-t-il encore précisé. La directrice de l’école a reçu des menaces de mort et a indiqué vouloir partir à l’étranger le plus rapidement possible. Malgré l’arrêt des cours, une garde d’enfants est toujours prévue pour les parents qui le souhaitent. (Belga)

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