Un test pour détecter les allergies sévères aux noisettes

(Belga) Des chercheurs de l’université d’Anvers et de l’UZA (centre hospitalier universitaire anversois) ont mis au point un test permettant de déterminer la gravité des réactions allergiques potentielles chez les personnes intolérantes aux noisettes, selon un communiqué publié lundi par l’université. Le test permettra de détecter les cas les plus graves, entre autres parmi les jeunes enfants, l’ingestion d’une quantité infime de noisettes pouvant provoquer chez certains d’entre eux des problèmes respiratoires ou de tension mettant leur vie en danger.

Les personnes atteintes d’une forme sévère d’allergie aux noisettes doivent avoir en permanence un médicament adéquat à portée de main, selon Margriet Faber, doctorante à l’université d’Anvers. D’où l’intérêt du nouveau test, permettant de savoir à l’avance avec quelle intensité le patient risque de réagir à une éventuelle ingestion de noisettes. L’équipe anversoise a réussi à lier les réactions allergiques les plus graves à la présence de certains anticorps chez le patient. Ces anticorps sont détectables dans le sang, et réagissent à des protéines présentes dans les noisettes, les protéines « Cor a ». « Il a déjà été démontré que les anticorps contre les protéines Cor a 9 et Cor a 11 peuvent mener, surtout chez les jeunes enfants, à des détresses respiratoires et des problèmes de pression artérielle » en cas d’ingestion de noisettes, explique Margriet Faber. « Nos recherches plus récentes montrent que les anticorps contre la protéine Cor a 14 peuvent également provoquer de sévères réactions. » La chercheuse anversoise a maintenant démontré que la détection sanguine des anticorps contre ces trois protéines (Cor a 9, 11 et 14) permettait d’isoler avec certitude tous les jeunes enfants risquant de présenter de graves réactions en cas d’ingestion de noisettes. (Belga)

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