Un test de salive sur dix n’est pas valable

(Belga) Un test de salive sur dix qui détectent la présence de traces de drogues chez des conducteurs, s’avère négatif à la suite d’analyses en laboratoire. La police utilise le test salivaire depuis le 1er octobre 2010, en remplacement du test urinaire. Or, la marge d’erreur est de 18% avec ces tests, révèle dimanche le sénateur Open VLD Guido De Padt dans un communiqué, sur base de données transmises par le secrétaire d’Etat à la Mobilité Melchior Wathelet à la suite d’une question parlementaire écrite.

Lorsqu’un test salivaire est positif, s’en suit une analyse de sang en laboratoire. Un test de salive positif n’implique donc en soi pas d’office de poursuites. Pourtant, le conducteur reçoit bien une interdiction de conduire de 12 heures. En 2012, la police a dressé 2.554 procès verbaux pour consommation de drogues sur les routes. Cette année, ce chiffre est monté à 1.773 pour la période de janvier à juillet. Entre octobre 2010 et juillet 2013, la précision du test de salive a été vérifiée. L’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC) a ainsi analysé 4.515 tests salivaires. Dans 425 cas, le caractère positif du test n’a pas été confirmé, soit environ 10%. Le Conseil des ministres examinera prochainement un arrêté royal afin d’intensifier les contrôles. L’objectif est que l’agent de police face à un test de salive positif effectue à nouveau le test pour l’envoyer pour analyse au laboratoire, afin de gagner du temps sur les analyses de sang, lors desquelles un médecin doit être dépêché sur les lieux pour la prise de sang. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire