Un député fédéral ECOLO conteste la communication de la SNCB sur les trains supprimés

(Belga) « La SNCB ment lorsqu’elle annonce qu’elle a trouvé une alternative pour 90% des 170 trains supprimés à partir du 9 décembre », a dénoncé lundi après-midi à l’agence Belga Ronny Balcaen, député fédéral ECOLO. La SNCB, de son côté, répète s’être basée sur des critères objectifs pour la suppression de ces trains et la mise en place d’alternatives, et affirme avoir cherché les alternatives les plus proches et les moins coûteuses.

Ronny Balcaen dénonce les critères « arbitraires que la SNCB a elle-même fixés » à la mise en place des alternatives, à savoir trois trains consécutifs supprimés ou l’absence d’autres trains pendant les soixante minutes suivantes. Le député fédéral a interpellé la semaine dernière Paul Magnette, le ministre de tutelle de la SNCB, à ce sujet. Pour le député ECOLO, « seules 17 alternatives aux 170 suppressions ont réellement été mises en place, et non 140 comme l’annonce la SNCB, et de 3.000 à 4.000 personnes ne pourront plus prendre le train ». Ronny Balcaen s’étonne également de « l’incapacité de la SNCB à trouver son modèle économique et à faire rouler des trains avec 2-3 voitures en fin de soirée, ce qui éviterait un gaspillage économique et rendrait la circulation des trains moins énergivore ». Il craint que ces suppressions ne constituent « qu’une première vague ». La SNCB rappelle, quant à elle, s’être basée sur des critères objectifs pour la suppression de ces trains. « Nous avons essayé de trouver les solutions les plus proches et les moins coûteuses à ces suppressions, mais cela n’est pas toujours possible. En tous les cas, les 140 alternatives dans l’heure annoncées seront bien là à partir du 9 décembre », affirme son porte-parole. (JUG)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire