Un bijoutier condamné il y a 20 ans pour l’assassinat de sa femme est en fuite

(Belga) Stephane Peigneux, ce bijoutier de Tongres âgé de 58 ans, condamné en 1993 pour avoir tué sa femme dans le but de refaire sa vie avec son ami, n’est pas rentré en septembre, au terme d’une autorisation de sortie, à la prison de Louvain où il était incarcéré depuis 20 ans. L’individu fait l’objet d’un signalement, indiquent mercredi plusieurs journaux.

Condamné à la peine capitale en 1995, peine commuée en détention à perpétuité, Stephane Peigneux était un éminent orfèvre. Avec son épouse Brigitte Bex, 33 ans, il gérait deux bijouteries, l’une à Tongres et l’autre à Ans. Cette vie bien rangée est stoppée net en 1993. Le bijoutier avait eu un an plus tôt, en Thaïlande, une première expérience homosexuelle. Cette fois, il tombe amoureux fou d’un Parisien rencontré lors d’un séjour à L’Alpe d’Huez. Mais cet homme, Michel V., est séropositif. Le peu de temps qu’il leur reste à passer ensemble pousse les deux hommes à prendre une décision rapide. Le 10 février 1993, Stephane Peigneux met en scène le cambriolage de sa bijouterie. En avril 1993, il reconnaît avoir fracassé le crâne de son épouse avec un haltère lors de cette mascarade. Il oeuvre depuis 2010 à sa réintégration sociale. Dans le cadre de cette procédure, il est régulièrement autorisé à quitter la prison. Il a fait usage de cette possibilité 40 fois en deux ans et demi. Il était toujours revenu, jusqu’en septembre dernier. Certaines sources le disent désormais en Thaïlande ou au Brésil. (Belga)

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