Un adolescent veut devenir maître bouddhiste en Inde – L’oncle de Giel ne pourra pas intervenir pour empêcher son départ

(Belga) La chambre de la jeunesse de la cour d’appel de Gand a rejeté mercredi la demande d’intervention volontaire de l’oncle de l’adolescent de 15 ans qui souhaite se rendre dans un monastère bouddhiste en Inde. L’oncle de Giel et son conseiller ne seront donc pas entendus par le juge de la jeunesse. La mère du bouddhiste en herbe avait insisté sur l’absence de lien affectif entre l’oncle et son neveu, ce que la cour a manifestement retenu.

Le dossier est actuellement traité à huis clos, afin de préserver la vie privée de Giel. L’oncle de l’adolescent et son avocat ont ainsi dû quitter la salle d’audience après le verdict concernant la demande d’intervention volontaire. Selon l’arrêt de la chambre de la jeunesse, l’oncle du mineur a affirmé « être très préoccupé par le sort de son neveu », qu’il ne juge pas « assez mature pour comprendre les conséquences que peuvent entraîner un départ du pays à l’âge de 15 ans ». La cour d’appel a établi que l’adolescent et son oncle ne partageaient « aucune vie de famille ». L’oncle du jeune garçon a brièvement réagi après cette décision, à laquelle il s’attendait. « Nous avons voulu intervenir pour mettre en lumière certaines choses, que je ne peux révéler », pour protéger Giel. L’arrêt précise enfin que la mère de Giel a soutenu que l’oncle de son fils « faisait tout pour transmettre une mauvaise image d’elle ». Lui a prétendu « qu’il voulait simplement agir dans l’intérêt de l’adolescent, ce qui ne semble pas être le cas de son père biologique ». (Belga)

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