Trois cents Vénézuéliens manifestent à Bruxelles contre le président Maduro

(Belga) Trois cents Vénézuéliens manifestaient dimanche après-midi place de l’Albertine à Bruxelles. Ils dénoncent la situation politique actuelle dans leur pays d’origine, critiquant notamment le gouvernement du président Nicolás Maduro, qui étouffe toute contestation politique. Dans le même temps, la situation économique ne fait qu’empirer.

Ce pays d’Amérique du Sud est touché par un important mouvement de contestation politique. La situation s’est envenimée dans le milieu estudiantin après la tentative de viol d’une étudiante sur le campus de la ville de San Cristóbal, le 4 février dernier. Le mécontentement des jeunes s’est étendu à l’ensemble du pays, et, outre l’insécurité, les manifestants dénoncent une situation économique précaire alors que le Venezuela reste l’un des plus gros exportateurs de pétrole au monde. « Nous exigeons seulement nos droits démocratiques. Nous voulons pouvoir descendre et manifester dans la rue sans être agressés, comme c’est le cas aujourd’hui », affirment les Vénézuéliens rassemblés à Bruxelles. « Maduro met en place des groupes paramilitaires pour tirer sur les manifestants et semer la terreur. Il qualifie les manifestants d’anarchistes et censure toute forme de journalisme d’opinion. » « J’ai moi-même été incarcéré quatre jours et maltraité parce que j’avais participé à une manifestation non-violente », explique Israel Colmenares, 21 ans. « J’ai fui le pays car je ne m’y sentais plus en sécurité et j’ai demandé l’asile en Belgique. » Les manifestants comptent sur la communauté internationale et surtout sur l’Union européenne pour exercer une pression diplomatique sur le gouvernement Maduro. (Belga)

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