« Toutes les familles accèdent à l’aide médicale d’urgence », assure Yvan Mayeur

(Belga) Le président du CPAS de Bruxelles Yvan Mayeur (PS) a démenti, mardi, les accusations portant sur le refus de l’aide médicale d’urgence (AMU) aux familles illégales, publiées, lundi, dans la lettre ouverte « Trois ans de pratiques illégales au CPAS de la ville de Bruxelles », signée par une quarantaine d’associations de médecins et d’ONG comme Caritas ou Oxfam.

« Toutes les familles accèdent à l’aide médicale d’urgence », répond le président du CPAS. « Les médecins doivent nous fournir, une fois les soins effectués, les attestations nécessaires à l’enquête sociale exigée par l’Etat fédéral. » En 2012, 400.000 euros sur les 13,8 millions dépensés pour l’AMU sont restés à charge du CPAS pour des dossiers incomplets. Il avance que seules 52 familles ont intenté une action judiciaire pour exiger au CPAS le paiement des soins réalisés. Il relève que certains médecins envoient les factures aux familles ou demandent une attestation de prise en charge préalable. « Ces associations se trompent de cible », défend Yvan Mayeur qui pointe le fédéral. Après trois ans de refus lié à la crise de l’accueil, Fedasil accueille à nouveau, depuis mars, les familles. La convention avec le CPAS de Bruxelles a, en conséquence, été cassée le 30 juin dernier. Cependant, les familles refusent de se rendre au centre de retours volontaires du Petit Château. Yvan Mayeur réclame sa fermeture pour éviter un appel d’air à Bruxelles, étant donné la suppression des centres en Flandre et en Wallonie. (Belga)

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