Toute cordialité a disparu au sein de la majorité en Flandre, constate Eric Van Rompuy

(Belga) Le député flamand Eric Van Rompuy (CD&V) a décoché de nouvelles flèches dimanche contre la N-VA et son président Bart De Wever, leur imputant « la disparition de toute cordialité entre partenaires » CD&V, sp.a et N-VA de la majorité en Flandre.

« Je n’ai jamais vu ça en trente ans de présence au parlement flamand », affirme M. Van Rompuy sur son blog, « et ce n’est certainement pas dû » au ministre-président Kris Peeters (CD&V) selon lui. Samedi, le président de la N-VA, Bart De Wever, a affirmé que son parti ferait tout pour « prendre le pouvoir » à l’issue des élections de 2014. Cette expression est restée en travers de la gorge d’Eric Van Rompuy. « BDW » – comme il l’appelle – « veut un mandat de l’électeur qui lui permette de ne plus tenir compte ni des autres partis flamands, ni des partis francophones qui, aux dires du nouveau ministre-président flamand Geert Bourgeois, ‘ne devront plus que suivre’ lorsque la N-VA sera ‘incontournable’ aux deux niveaux » de pouvoir (fédéral et Flandre). Le récent clash sur la réforme de l’enseignement flamand, auquel a participé M. De Wever, a profondément sapé la confiance entre les partis du gouvernement, constate le député. Ces derniers ont poursuivi ensemble parce que la Flandre « doit être dirigée en ces temps difficiles » et pour avancer des solutions face à la croissance du chômage et aux défis économiques, plaide-t-il. Mais « il n’y a jamais eu autant de profilage de parti en Flandre ». « Sur chaque sujet, la N-VA cherche le conflit sociétal et nourrit les dissensions au sein de la population. Est-ce ça, la nouvelle Flandre de demain ? Une Flandre d’intolérances? BDW a grandi grâce aux conflits internes à la Belgique, il cherche maintenant systématiquement la polarisation interne à la Flandre », ajoute Eric Van Rompuy. (Belga)

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