Téhéran n’ira pas au-delà du TNP dans ses discussions avec l’AIEA

(Belga) L’Iran n’ira pas au delà de ses obligations prévues par le Traité de non prolifération nucléaire (TNP) lors de ses prochaines discussions avec l’AIEA, a réaffirmé mercredi le chef du programme nucléaire, semblant exclure une visite immédiate au site controversé de Parchin.

« Nous sommes tenus de respecter nos droits dans les négociations, et nous n’accepterons rien au-delà du TNP », a déclaré M. Fereydoun Abbassi Davani en évoquant, à la télévision d’Etat, les nouvelles discussions sur le programme nucléaire iranien controversé prévues le 16 février à Téhéran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette formulation semble exclure toute visite immédiate de la délégation de l’AIEA sur la base militaire de Parchin, près de Téhéran, où l’agence onusienne demande en vain depuis un an de se rendre pour examiner un site jugé suspect où l’Iran pourrait avoir procédé à des simulations d’explosion utilisables pour le déclenchement d’une arme nucléaire. L’Iran dément farouchement que son programme nucléaire ait une finalité militaire comme le soupçonnent l’AIEA et le Conseil de sécurité de l’ONU, qui l’a condamné par six résolutions dont quatre assorties de sanctions. Téhéran refuse toutefois de répondre à certaines questions et demandes de vérification posées par l’AIEA, estimant qu’elles vont au delà des obligations iraniennes dans la cadre du TNP. L’Iran et l’AIEA tentent depuis début 2012 de se mettre d’accord sur une « approche structurée » permettant aux inspecteurs de l’agence internationale d’effectuer des vérifications ponctuelles dans des domaines non prévus par le TNP. L’AIEA s’est dite en décembre « confiante » que cet accord pourrait être trouvé lors de la visite de sa délégation en janvier à Téhéran. (VIM)

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