Formation Bruxelles – Menu du jour des négociateurs bruxellois: la mobilité et l’environnement, avions compris

(Belga) Les négociateurs bruxellois ont repris jeudi vers 09h45 leurs travaux de préparation d’une déclaration de politique générale pour les 5 ans à venir. Ils poursuivront, jusque tard dans la soirée, l’examen du cahier qu’ils avaient ouvert mercredi soir à la page mobilité.

Cette compétence représente à elle seule un tiers du budget régional. De grands projets d’infrastructures, notamment de développement du métro déjà engagés sous la précédente législature, y demeureront incontournables, en dépit d’un contexte budgétaire difficile, quitte à adapter le tempo des réalisations, faisait-on observer dans l’entourage des négociateurs, jeudi matin. La mobilité est reprise dans le troisième chapitre de la note d’une bonne cinquantaine de pages de la formatrice Laurette Onkelinx (PS) consacré plus largement au thème de la « qualité de vie » qui comprend aussi la propreté publique et l’environnement. C’est aussi dans ce chapitre que les futurs coalisés vont tenter d’adopter une position commune dans le dossier des nuisances des avions. De sources concordantes, on indique la note de départ de Laurette Onkelinx prône la fin du plan Wathelet dont les effets ont été fortement ressentis par de nombreux habitants de la capitale, beaucoup plus survolés qu’auparavant, depuis le printemps dernier. Ce point de vue s’inscrit d’ailleurs dans le droit fil de l’action en cessation environnementale initiée par le gouvernement régional sortant, avec les écologistes, certains de siéger dans l’opposition, et sans les FDF, sur le point d’entrer dans la majorité. Le chef de file de la formation amarante, Didier Gosuin, père fondateur de l’arrêté-bruit en Région bruxelloise, n’a jamais caché son opposition aux mesures entrées en application en février dernier. Au-delà de cela, les futurs coalisés devront définir ce qu’ils sont prêts à accepter en remplacement du plan, mais certains d’entre eux ont fait observer que cela ne devrait pas représenter une difficulté incontournable, dans la mesure où la compétence sur la définition des routes aériennes est et reste fédérale. CQFD: c’est donc à ce niveau de pouvoir que ce dossier reste politiquement le plus délicat. (Belga)

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