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6.671 Belges mis sur écoute par la Justice en 2011

Le Vif

Selon le dernier rapport du Service de la Politique criminelle (SPC), 6.671 mesures d’écoutes ont été exécutées en 2011, un chiffre en constante augmentation, peut-on lire vendredi dans Sudpresse.

Les GSM sont les plus exposés et représentent 69% des dossiers. Les écoutes sont le plus souvent ordonnées par les juges dans le cadre d’instructions relatives aux stupéfiants (39% des dossiers), devant les affaires d’organisations criminelles, les menaces d’attentat, les assassinats et les empoisonnements.

En 2011, quatre mises sur écoute ont été réalisées dans le cadre « d’attaques du chef d’État, de certains membres de la famille royale et des ministres. »

Sur l’année examinée, 17.084 heures de conversation ont été écoutées, mais 10% seulement de celles-ci étaient jugées pertinentes et donc transcrites intégralement.

De nombreuses conversations en langue étrangère doivent par ailleurs être traduites. Le top 5 des langues pour lesquelles les enquêteurs font appel à un traducteur sont l’arabe, le turc, le français (lorsqu’il s’agit d’enquêteurs flamands), l’albanais et le roumain.

Enfin, pour 70% des mesures d’écoute ordonnées en 2011, le résultat obtenu s’est révélé être « crucial ou important » pour les dossiers, précise Sudpresse.

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