La répartition de réfugiés dans l'UE à partir de l'Italie et de la Grèce, initiée il y a dix jours, est déjà menacée de blocage faute de capacités d'accueil clairement identifiées dans les Etats membres, a indiqué mardi une source européenne. La Belgique s'est dite prête à en accueillir trente dans un premier temps.
Les Etats membres de l'Union européenne ont adopté mardi la décision de se répartir l'accueil de 120.000 réfugiés en deux ans, dans 23 Etats membres, en provenance prioritairement d'Italie et de Grèce.
"Le gouvernement belge est d'avis qu'il est extrêmement urgent de renforcer le contrôle aux frontières extérieures de l'Europe", a indiqué Charles Michel. Pendant ce temps, les ministres européens sont en réunion de crise, mais sans guère d'espoir d'accord rapide.
Le secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Theo Francken a bon espoir qu'un consensus sera trouvé au sommet européen de la semaine prochaine sur la répartition dans toute l'Europe des réfugiés syriens et érythréens.
Bruxelles est prêt à discuter des modalités de répartition des demandeurs d'asile dans l'UE, après le rejet d'une première proposition par Berlin et Paris, a déclaré mardi le commissaire européen aux affaires intérieures Dimitris Avramopoulos.
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