Syrie: l’utilisation d’armes chimiques constituerait un crime contre l’Humanité

(Belga) Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a réclamé vendredi que les inspecteurs de l’ONU actuellement en Syrie puissent enquêter sur les attaques présumées au gaz toxique près de Damas, avertissant que l’utilisation d’armes chimiques constituerait un « crime contre l’humanité » aux « graves » conséquences.

Une offensive a eu lieu mercredi dans la Ghouta orientale et à Mouadamiyat al-Cham, des secteurs en périphérie de Damas aux mains des rebelles, qui a fait un nombre de victimes encore indéterminé. L’opposition a évoqué 1.300 morts et accusé le régime d’avoir mené ces attaques avec des gaz toxiques. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un large réseau de militants et médecins, a lui comptabilisé 170 morts et n’a pu confirmer l’utilisation d’armes chimiques. Cette ONG a cependant affirmé que le régime avait violemment bombardé cette région mercredi, puis jeudi. Un haut responsable de la sécurité à Damas a de nouveau démenti jeudi les allégations d’utilisation d’armes chimiques en déclarant à l’AFP qu’utiliser ces armes, alors même que des experts de l’ONU se trouvent en Syrie, aurait été « un suicide politique ». « Toute utilisation d’armes chimiques, où que ce soit, par qui que ce soit, et quelles que soient les circonstances, violerait le droit international. Un tel crime contre l’humanité devrait avoir de graves conséquences pour celui qui l’a perpétré », a prévenu Ban Ki-moon. Ban Ki-moon, à l’instar de nombreux pays occidentaux et ONG, a une nouvelle fois réclamé que l’équipe d’inspection de l’ONU puisse enquêter sur ces attaques. (Belga)

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