Syrie: cinq candidats pour le poste de « Premier ministre » en zone rebelle

(Belga) Cinq candidats au moins sont en lice pour diriger le premier gouvernement syrien chargé d’administrer les zones rebelles, dont le chef doit être élu ce week-end lors d’un scrutin à bulletin secret, a-t-on appris auprès de l’opposition.

La Coalition de l’opposition a décidé de se réunir le 2 mars à Istanbul pour élire le chef de ce « gouvernement provisoire » et discuter ensuite de sa composition, alors que le conflit meurtrier en Syrie s’apprête à entrer dans sa troisième année. Le Conseil national syrien (CNS), principale formation de l’opposition, va proposer trois noms pour le poste de Premier ministre. Il s’agit de Burhan Ghalioun, ex-chef du CNS et opposant de longue date, de Salem al-Moslet et de l’économiste Oussama Kadi, tous trois membres du CNS. « D’autres noms circulent en dehors du cadre du CNS », comme l’ex-Premier ministre syrien Riad Hijab, qui avait fait défection à l’été 2012, ou encore l’opposant Khaled Moustapha, selon un responsable du CNS. « D’ici le 2 mars, il se peut que les consultations (entre le CNS et les autres membres de la Coalition) aboutissent à un consensus sur un nom », a-t-il ajouté. Le futur Premier ministre étant choisi en dehors des membres de la Coalition comme convenu par l’opposition, les trois membres du CNS devront donc « présenter leur démission pour devenir éligible ». Selon les experts, la prochaine création d’un tel gouvernement devrait permettre à l’opposition en exil de rattraper son retard sur les groupes islamistes bien implantés sur le terrain et surtout gagner en crédibilité auprès des Syriens de l’intérieur et de la communauté internationale. (MUA)

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