Stade national – Le gouvernement flamand pose des conditions à la signature de la lettre d’intention

(Belga) Le gouvernement flamand n’a pas donné son feu vert, vendredi, à la signature de la lettre d’intention d’une candidature de la Belgique à la co-organisation du championnat d’Europe de football 2020 qui nécessiterait la construction d’un nouveau stade national.

Le gouvernement Peeters émet une série de conditions telles que l’aménagement d’une piste d’athlétisme et le fait qu’il ne doive pas verser de subsides pour la nouvelle enceinte, a affirmé vendredi le ministre-président flamand. Les discussions sur l’option d’un nouveau stade national à l’emplacement du parking C du Heysel situé en Flandre sont en cours depuis plusieurs semaines. La variante d’une enceinte avec piste d’athlétisme fait débat, notamment parce que, à la grosse louche, une telle infrastructure alourdirait l’ardoise de quelque 40 millions d’euros. Les organisateurs du Mémorial Van Damme, compétition placée au sommet dans la hiérarchie des concours internationaux d’athlétisme, redoutent pour la survie de l’événement. Pour être rentable, la nouvelle enceinte devrait accueillir un club de football. Mais les gestionnaires de clubs ne cachent pas leur préférence pour un stade sans piste en raison de la proximité plus grande entre les joueurs et les supporters. Jeudi, le gouvernement bruxellois a donné son feu vert à la signature de la lettre d’intention en vue de la candidature de la Belgique à la co-organisation du championnat d’Europe de football en 2020. Celle-ci bénéficie également du soutien du gouvernement fédéral, la candidature, discutée vendredi en Comité ministériel restreint, faisant l’objet d’un large consensus. Mais le gouvernement flamand n’a pas (encore) signé, a-t-on appris. « Le gouvernement flamand est prêt à signer une lettre d’intention, mais il pose une série de conditions », a commenté vendredi Kris Peeters. Selon lui, les ministres flamands ont une préférence pour une enceinte avec une piste d’athlétisme. Une étude de faisabilité devra faire la clarté à ce sujet d’ici fin octobre. Au-delà de son refus de subsidier la nouvelle infrastructure, la Flandre se pose par ailleurs une série de questions en matière de sécurité et de mobilité, a-t-il ajouté. (Belga)

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