Sortir du coma, une étape à durée variable

(Belga) La sortie d’un coma passe par différentes étapes: le coma, l’état végétatif et l’état de conscience minimale. Dès le départ, le principal outil des équipes médicales pour la réadaptation reste la stimulation, explique le Dr Anne Frédérick, chef de service de l’unité d’éveil du centre hospitalier neurologique William Lennox d’Ottignies.

A la sortie d’un coma, le malade passe par plusieurs étapes, avant d’éventuellement retrouver ses facultés. La première phase du réveil est l’état dit végétatif: « le patient a récupéré les stades de veille et de sommeil. C’est à dire qu’il ouvre les yeux mais qu’il n’est pas conscient pour autant », explique le Dr Frédérick. Dès cet instant, l’entourage médical est à l’affût du moindre signe de communication. « On cherche surtout un mouvement du regard qui signifie que la personne est consciente du monde qui l’entoure. Dès lors, on cherche à établir un mode de communication avec elle. » C’est ce qu’on appelle l’état de conscience minimale. Une équipe médicale pluri-disciplinaire, composée d’infirmiers, d’ergothérapeutes, de kinésithérapeutes, de psychologues mais aussi de logopèdes, travaille avec le patient afin de le stimuler au maximum. « On essayera principalement de stimuler le patient avec ce qui a du sens pour lui, des choses qu’il adore ou déteste provoqueront chez lui plus de réactions. » Plus longue est la période d’éveil, plus grand est le risque de séquelles. Mais l’espoir est de mise puisque « les avancées acquises le sont définitivement, sauf en cas d’une pathologie indépendante au traumatisme initial, comme une pneumonie par exemple ». Par contre, si un an après le traumatisme à la base du coma, le patient n’a pas montré de signe d’éveil, il sera considéré comme étant dans un état végétatif permanent. (Belga)

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