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Siri s’est-il vraiment rendu complice d’un meurtre ?

Le Vif

Les médias américains s’emballent autour de Siri, l’assistant vocal de l’iPhone, qui serait complice d’un meurtre commis en 2012.

Que vous ne pouvez pas tout dire à SIRI, l’application qui répond du mieux qu’elle peut à toutes vos questions vocales, est apparu de façon évidente lors d’une affaire de meurtre en Floride. Si l’affaire a tout d’un canular, elle provient tout de même du très sérieux Time qui reprend l’information après qu’une pièce à conviction fut présentée mardi 12 août au cours du procès du suspect.

Un étudiant aurait étranglé son ami après qu’il ait découvert que celui-ci avait eu une relation avec son ex. Il aurait ensuite demandé à Siri quelle était la meilleure façon de cacher le corps. Loin de se démonter, l’assistant vocal lui aurait répondu « Quel genre de lieu recherchez-vous ? Des marais ? Des réservoirs ? Des fonderies de métal ? Des décharges ? »

C’est en tout cas ce qui est apparu sur une photo que la police a retrouvé dans le portable du suspect âgé de 20 ans selon les médias locaux.

Une blague programmée d’Apple

L’application d’intelligence artificielle Siri était en 2012 programmée pour répondre de temps à autre par la blague. Ce qui intrigue la police c’est que cette demande aurait été effectuée le 20 septembre 2012, le soir du meurtre. Sauf que celui qui a posé la question n’a visiblement pas tenu compte de la réponse puisqu’il a finalement décidé de l’enterrer dans les bois.

De prime abord la police n’avait pas estimé que la capture d’écran avait valeur de preuve. Que, en gros, cette capture d’écran n’était qu’une photo parmi d’autres qui se trouvaient dans l’iPhone du jeune homme. Mais le Smartphone fut tout de même utile à la police puisqu’il se révéla riche en d’autres indices.

Si le suspect avait pensé à éteindre son GSM entre 23h31 et 00h01, il ne soupçonnait pas que son Smartphone pouvait tout de même le trahir. Les policiers ont par exemple découvert l’utilisation à neuf reprises de la lampe torche pour un total de 48 minutes le soir du meurtre. Par ailleurs d’autres applications qui permettent la géolocalisation trahissaient des déplacements que le suspect n’avait pas révélés à la police. Ce dernier nie toujours les faits.

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