Sida – Les adolescents restent un groupe à risque majeur, selon l’Unicef

(Belga) Le nombre de décès dus au sida chez les adolescents de 10 à 19 ans dans le monde a augmenté de moitié entre 2005 et 2012, selon le nouveau rapport de l’Unicef « Enfants et sida – Un bilan de la situation », publié vendredi. L’organisation tire la sonnette d’alarme, deux jours avant la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre.

Ce passage de 71.000 décès chez les adolescents en 2005 à 110.000 en 2012 montre que cette tranche d’âge reste vulnérable. L’an dernier, environ 2,1 millions d’adolescents vivaient avec le VIH, souligne encore l’Unicef. Il serait toutefois possible de diminuer de moitié les nouvelles infections chez les adolescents d’ici 2020, en déployant « à plus grande échelle les interventions à fort impact », comme les préservatifs ou la circoncision masculine médicalisée volontaire. Parallèlement à ce constat, le bilan met en exergue les progrès effectués pour « prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant », puisque dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, 850.000 infections ont été évitées chez des nouveau-nés entre 2005 et 2012. L’objectif à terme, rappelle l’Unicef, est de se diriger vers « une génération sans sida », impliquant qu’aucun enfant ne naisse avec le VIH ou ne le contracte durant les 20 premières années de sa vie. Mais cet objectif doit aller de pair avec une protection renforcée de la santé des femmes enceintes et allaitantes et qui vivent avec la maladie. Malgré les progrès, les efforts doivent être maintenus car dans les pays les plus exposés, seul un enfant de moins de 15 ans sur trois avait accès à un traitement en 2012. (Belga)

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